Test / TMC

Nourrissons les Hoochooboos sur Cannibal Cuisine




Rocket Vulture nous propose de découvrir Cannibal Cuisine. Il sera question de dieux cannibales, les Hoochooboos, qui se sont réveillés et ils ont la dalle ! Votre mission sera de leur préparer à manger afin de les apaiser, les rendre heureux et donc éviter votre mort. Le titre nous annonce des mondes et recettes diverses, jouable aussi bien en solo qu’en coop. Après plusieurs heures de jeu, nous vous proposons un premier test de Cannibal Cuisine, assez complet, qui sera mis à jour rapidement.





HOOCHOOBOO VEUT MANGER.

Concernant le mode campagne, il sera question de remplir des missions successives, afin de contenter les dieux cannibales. Chaque monde aura son chronomètre déterminé, et un pallier de score à atteindre pour obtenir de une à trois étoiles. Il faut au moins une étoile pour débloquer le level suivant. Plusieurs biomes seront disponibles (jungle / temple / plage / volcan). La difficulté (bien présente) augmentera au fur et à mesure de l’avancée du joueur.

L’écran de compose de plusieurs parties. Le chrono sera visible au milieu en bas. Le score sera quant à lui en haut à droite. Ce que veut manger le dieu sera visible en haut à gauche. Pour remplir ces recettes, le joueur devra donc rassembler les ingrédients nécessaires sur le feu, faire cuire le tout et ensuite livrer le plat rapidement. 

Je n’ai, aujourd’hui, pas encore fini le jeu. La durée de vie globale ne peut donc être déterminée avec précisions. A la vue du nombre de biome trouvé en jeu (4) et du schéma de mission vue sur la partie du jeu déjà faite, nous devrions nous retrouver avec une bonne 20aine de missions dans cette campagne, adapté au scoring. Nous mettrons à jour cette partie au plus vie.





MORT QUI PEUT.

Sur le papier cela parait simple mais pas tant que cela.

Il faudra déjà rassembler les ingrédients : autant les fruits et légumes sont sur des portoirs, il suffit de se servir mais pour la viande c’est une autre histoire. Notre cannibale devra attaquer et tuer les touristes sur place qui se défendront dès la première tatane reçue ! Notre cannibale pourra donc aussi mourir ici.

Ensuite, il faudra gérer la cuisson ; dès qu’un ingrédient est mis sur le feu, sa cuisson commence. Une barre de chargement apparait. A un moment, un petit signe vert apparait, la cuisson est donc bonne mais gare à ne pas laisser bruler ! Dès que nous ajouton un nouvel élément, la barre de cuisson se met à niveau. Il faudra donc faire attention à ce que rien ne brule, mais également à livrer à bonne cuisson.

Un plat mal cuit peut entrainer un score plus faible que prévu, voire pire : 0 point et une attaque qui nous tombe dessus, mettant à mal notre barre de vie. Livrer le mauvais plat ? même punition.

La mort rode partout, plus nous avançons dans le jeu et plus nous aurons de source de mort potentielle : tomber dans l’eau, des pièces, du feu etc.





CUSTOMISATION DE NOTRE CANNIBALE ET GAMEPLAY.

Il sera possible, avant chaque mission, de customiser son cannibale : chapeau, arme, couleur et capacité.  La prise en main en elle-même est simple  : une touche attaque, une touche pour ramasser / poser les objets, une pour manger et se soigner, et la dernière pour la capacité spéciale. Il sera possible d’avoir un coup assommant les touristes proches, poser un totem de soin, cuire plus rapidement et même au sol les aliments ou encore d’avoir un sprint permettant de sauter les petits obstacles. C’est simple, concis et cela fonctionne plutôt bien. On se prend vite au jeu, et en multi, nous répartissons nos tâches à 3.

Les maps pourront se montrer bien tordu (dans le bon sens) demandant de parcourir un vrai petit labyrinthe semé de pièce pour aller cuire nos brochettes. Les mondes s’enchainent mais ne se ressemblent pas, demandant à chaque fois de s’adapter.

En jeu , nous avons eu quelques soucis liés aux joysticks, quelques petites imprécisions dans les déplacements. Au joycon, ce n’est pas foncièrement évident (celui-ci n’est déjà pas toujours très précis de base), la manette pro corrige quelque peu ces soucis sans non plus tout résoudre. Il est arrivé à quelques parties d’avoir le personnage bougeant seul. A voir si coup de malchance, un souci de liaison / dialogue entre la console ou la manette ou non (les deux Joy ayant posé soucis ont été testé sur une autre jeu, sans poser problème).




MULTI-CANNIBALE.

Le jeu est jouable, en ligne comme en local, jusque 4 joueurs. Nous avons eu l’impression que le jeu, et les scores à atteindre, s’adaptait au nombre de joueur ce qui est un bon point. Un mode « Versus » est également disponible avec 4 maps à dispositions. Il sera question ici de compétition en équipe (si vous jouez à 3, cela semble forcément finir à 2v1) où l’équipe ayant fait le meilleur score à la fin du chrono gagne. Rien n’est figé dans ce mode car la viande au sol par exemple pourra être ramassé par n’importe qui, vous pouvez piquer la brochette d’un autre et j’en passe. Fou rire garanti !





TECHNIQUE.

LA DA du jeu est plutôt marrante, tout comme nos petits cannibales. Le jeu est entièrement en français. Hormis une mission de la campagne, qui connait quelques ralentissements en cas de jeu multi (l’éditeur nous a prévenu, dès envoi du code, connaitre l’anomalie et que cela est corrigé dans le patch day one), nous n’avons rencontré aucun problème en jeu.





TEST CANNIBAL CUISINE : CUISONS LES TOURISTES !

Sur nos quelques heures de jeu, solo ou en multi avec mon fils et ma femme, nous avons pris plaisir et avons bien rigolé. Bien entendu, les quelques soucis liés l’imprécision des Joycon nous a fait râler quelques fois, mais globalement c’était fun.

Avec une difficulté bien présente, plusieurs biomes disponibles, des missions différentes les unes des autres, et surtout ce couch gaming jusque 4 joueurs, Cannibal Cuisine trouvera à coup sur son public surtout à 12,99.

On se prend au jeu, on enchaine les games, on essaie de nouvelle chose. Cannibal Cuisine sera un nouveau jeu cool pour vos soirées consoles en local avec famille et ami. Pour nous, c’est clairement en multi que le jeu prend son envol, que cela soit en Coop, ou versus.