Allez sauver l’humanité sur DISINTEGRATION !






Disintegration est un jeu FPS stratégique du studio V1 Interactive, et édité par Private Division. Nous avions eu la chance l’an passé de découvrir le jeu dès le lendemain matin de son annonce en closed door à la Gamescom.

Notre premier feeling était plus positif mais nous attendions bien entendu d’en voir plus. Les closed beta passées confirmaient cette première impression.

Nous attendions de voir le jeu en version finale. Nous voulions voir le solo et surtout le contenu du multi pour nous faire une vraie idée. Ayant reçu notre exemplaire de test la semaine passée, nous avons pu nous faire retourner le titre et son contenu. 

Nous allons à présent vous donner notre avis, suite à nos sessions sur la version PC.




SAUVONS LA PLANETE TERRE ET SON HUMANITE.

Nous sommes dans un futur pas si lointain. L’humanité est au bord de l’extinction : guerres, crises économiques et autres pandémies sont proche d’avoir raison de nous. Une technologie a été inventé pour préserver l’Homme de son extinction : l’intégration. Ce processus vise à transférer la vie d’un être humain dans un corps mécanique et robotique. 

Prévue pour être temporaire le temps de remettre notre civilisation sur pied, un groupe extrémiste (Rayonne) cherche à empêcher cette marche arrière. Leur désir : forcder les derniers organiques à être intégrés. Nous incarnons Romer Shoal, qui mènera une rébellion visant à empêcher Rayonne et son leader Shuck d’atteindre leur but, et donc de rebooter l’humanité. 

Le Pitch donné par V1 Interactive est intéressant. L’idée et le concept d’intégration / désintégration, la balance et le juste milieu pour sauver l’humanité, l’extrémisme de certains sont tant de domaines abordés par le jeu. Chose de sûr, l’univers créé donne une très bonne base à cette nouvelle licence.




AUX COMMANDES DU GRAVICYCLE.

Disintegration n’est pas un FPS ou shooter ordinaire. Romer Shoal pilotera un gravicycle, sorte de véhicule armé en lévitation, et sera toujours accompagné de coéquipier au sol. La prise en main se fait plutôt facilement. Les actions deviennent rapidement instinctives aussi pour le pilotage de notre gravicycle, que pour les ordres donnés aux unités au sol. 

Jouable aussi bien à la manette qu’au combo clavier / souris, les deux périphériques proposent une ergonomie simple et efficace.

Au niveau du gravicycle pendant la campagne, nous alternerons entre différents armements que le jeu nous imposera. En effet, chaque véhicule possède son armement mais aussi ses spécificités. Cela concerne aussi bien la vitesse que le blindage par exemple. Les unités au sol ont toutes de capacités et gadgets propres. Nous pourrons leur donner des ordres comme le focus d’une cible, l’utilisation de leur capacité, de se replier ou se mettre à couvert. Nous disposerons aussi d’une capacité pour Romer de soigner ses partenaires. L’IA se montrera quant à elle plutôt efficace, aussi bien côté allié qu’ennemi. Nos alliés iront se planquer d’eux-mêmes, et cibleront des ennemis de façon logique (ils iront affronter la menace la plus proche par exemple). Les ennemis penseront aussi à se mettre à couvert, agiront souvent de manière non prévisible et surprendront donc le joueur.

Les missions que nous parcourrons proposeront chacun des objectifs divers mais par forcément des plus variées. Les premières missions ne seront pas les plus palpitantes que nous ayant connus. Mais plus nous avançons dans le jeu et plus le fun se montre, des fois un peu timidement mais quand même. A noter également une petite « liberté » laissée aux joueurs via quelques zones bien ouvertes ou pas mal de destructibles dans l’environnement.

Entre chaque mission, Romer et sa bande se retrouveront dans un hub. Il y sera possible bien entendu de lancer les prochaines missions mais aussi de récupérer des objectifs annexes entre autres. Il sera aussi possible d’utiliser des items qu’il faudra récolter en cours de mission pour améliorer votre équipe. Cette campagne n’est pas inoubliable mais elle reste de bonne facture. Elle permettra de passer un moment agréable sur une bonne dizaine d’heures. Il manque tout de même quelques passages épiques pour prendre en ampleur.




MULTIJOUEUR.

La composante multi joueur propose trois modes : contrôle de zone (domination), récupération (ramasser les codes pour les ramener à la base), et collectionneur (tuer vos ennemis pour ramasser leurs cerveaux). Le matchmaking semble tenir la route, tout comme la stabilité du jeu en ligne. En ligne, le joueur choisira sa team qui offre chacune un skin propre, un gravicycle différent mais surtout un armement et équipe différentes. Cela permet donc de se trouver une team en adéquation à son style de jeu.

Le mode contrôle de zone est du coup très classique, et connu dans le monde des shooters. Le mode collectionneur s’avère être sympathique à jouer et le plus dynamique au final. Récupération a été vu du coup lors de notre session à la Gamescom et lors des bêtas. Vote victoire se jouera surtout au fait d’avoir une équipe qui essaie de jouer le jeu concrètement ou non.

La progression permet de débloquer notamment des skins et autres éléments cosmétiques.

Le contenu est peut-être un peu chiche aujourd’hui, quelques modes / maps en plus ne serait pas de refus. Notons également l’action qui peut des fois être un peu confuse quand nous nous retrouvons à plusieurs joueurs à se bâtonner au même endroit. La clarté d’action correcte du solo disparait un peu ici.








TECHNIQUE.

Techniquement parlant, Disintegration est propre et surtout stable. Nous n’avons au accès qu’au jeu une fois celui-ci sortie, et donc probablement bardé d’un patch Day one, mais cela ne change rien.

La DA colle bien à l’univers créé et elle fonctionne même plutôt bien. Les décors sont jolis, et la verticalité est bien gérée dans les niveaux de la campagne comme sur les maps du multi. La bande son est également de bonne facture avec quelques pistes assez épique.




UN POTENTIEL A PEAUFINER.

Disintegration tient clairement un concept innovateur et intéressant. Le mélange FPS / RTS est intéressant via un gameplay rapide à prendre en main. La gestion de nos unités, couplé à une IA de base de bonne facture, ajoute une dimension plaisante à la partie shooter traditionnelle.

La base était là, mais le ciment n’a pas forcément pris partout. La campagne est sympathique à jouer, mais manque un peu de folie pour exploser. La partie multi joueur manque quant à elle de contenu pour tenir le coup sur la durée.

Le tout est soutenu par une technique au poil, une DA intéressante et une bande son de bonne qualité.

Comme noté plus haut, Disintegration est plaisant à jouer pas de doute là-dessus, mais il aurait fallu aller un peu plus loin sur tout ce qui a été entrepris pour le jeu passe un palier supplémentaire. Aujourd’hui, le jeu est juste bon. Il aurait certainement pu être très bon. Il y a clairement moyen d’utiliser cette base des plus intéressantes pour faire un second titre reprenant les codes de Disintegration pour en faire un excellent jeu.

Après, on se rappellera que le prix d’appel du jeu est bien inférieur à la concurrence également, et qu’il s’agit du premier jeu de V1 Interactive. 

Les attentes placées sur ce jeu étaient hautes, peut-être la faute aussi à une campagne promo très axée sur le fait que le fondateur de V1 a été l’un des créateurs de Halo.