Spica nous voilà, avec Giraffe and Annika






Lors de son annonce, Giraffe and Annika m’intrigua rapidement. Son visuel style Ghibli cumulé à un genre de jeu qui sort de l’ordinaire a fait effet. A l’aube de sa sortie sur console (le 28/08, disponible sur PC depuis quelque mois), nous vous proposons dès à présent notre avis sur le titre d’Atelier Minima sur sa version Playstation 4 !




Le jeu débute avec Annika qui se réveille sur l’ile de Spica, suite à un rêve étrange. Pour ne rien arranger, celle-ci semble avoir perdu toute sa mémoire. Elle rencontre Giraffe un garçon aux cheveux bleus. Celui-ci dit nous connaitre et nous rappelle qui nous sommes. Nous sommes la dernière des Felycans, la seule capable de récupérer les fragments d’étoiles dans des donjons qui se trouvent sur cette ile. C’est parti pour une aventure enchantée et magique où s’enchaineront exploration, énigmes et affrontement rythmées.

L’histoire se laissera suivre, et les « cinématiques » façon manga / BD sont vraiment chouettes. Le style se marie bien au style du jeu. L’ambiance visuelle s’accommode à merveille avec la bande son qui est de bonne facture. Le son n’est pas envahissant, et les bruitages de fond entrent dans la danse parfaitement.



Si la patte visuelle est globalement jolie avec son air de jeu Ghibli, le tout peut manquer quelque peu de justesse. Nous ferons notamment face à du popping. A l’inverse, l’intérieure de la maison de Lilly par exemple est pleine de petits détails. Les animations de notre Annika se montreront quelques peu raides. Le tout ne fera pas forcément hommage à la puissance de nos machines.

Le jeu propose plusieurs zones ouvertes qui s’enchaineront et se débloqueront au fur et à mesure de notre courte aventure. Elles se montreront plutôt variées. Il m’a fallu environ 5 heures pour boucler l’aventure. Cela sera majoritairement de l’aventure sans action. L’alternance jour / nuit est une bonne idée sur le papier. Par contre elle n’est pas assez poussée en jeu. Il suffit juste de faire un A/R à son lit, dormir et revenir pour trouver une porte ouverte.

Nous rencontrerons quelques énigmes à compléter mais sans grande difficulté. Les ennemis ne seront également pas une menace, de nombreux points de regens seront présents partout sur la carte. Nous parlerons aux quelques PNJ présent sur notre chemin pour débloquer des « missions » annexes. Dans les donjons, cela se résumera souvent à rusher jusqu’au boss.




Le reste du gameplay sera centré sur ces quelques affrontements de boss, sur fond de jeu de rythme. Il sera ici question de déplacer horizontalement Annika jusqu’à des marqueurs et appuyer sur les boutons dans les bons tempos / moments pour faire des dégâts aux ennemis. La recette marche plutôt bien, et il est possible de rejouer ces affrontements dans un objectif scoring, avec plusieurs difficultés. Dommage que ces affrontement soient si peu nombreux. A noter que nous débloqueront quelques mouvements en plus au fur et à mesure comme le saut ou la nage.

La difficulté globale de Giraffe and Annika est vraiment légère. Cumulée à son univers féérique, et sa prise en main rapide et simple, le titre pourrait être une belle expérience pour les plus jeunes, ou les joueurs casuals aimant découvrir une jolie petite histoire. Mais ce publique plus jeune pourrait se heurter ici à un petit souci. Giraffe and Annika n’est disponible qu’en anglais, sans le moindre STFR et c’est bien dommage.





Globalement, Giraffe and Annika est un jeu qui me laisse un sentiment partagé. L’univers créé est charmant et féérique. L’ile magique de Spica avait du potentiel malgré un rendu pas toujours aux standards actuels. Idéal pour les joueurs cherchant à profiter de l’histoire avant tout, le titre réserva quelques petites surprises sympathiques.

Attention tout de même à ne pas tomber dans le trop facile.
Surtout sur un titre pouvant être fini en une bonne grosse demi-journée. Il est vraiment dommage que le jeu ne dispose d’aucune trad même au niveau des ST. Pour finir nous aurions aimer un peu plus d’affrontement pour ce jeu de rythme.

Non pas que le jeu soit mauvais, mais il risque assurément de diviser si le joueur l’achète un peu à l’aveugle.