Black Desert Online Edition Prestige : avis sur console !






De WoW /  FFXIV aux jeux sortis de contrées obscures n’ayant jamais passés le stade de beta / accès anticipé, j’ai bourlingué dans un nombre incalculable de MMO RPG. L’un a attiré mon attention ces dernières années. Il s’agit du titre du studio coréen Pearl Abyss : Black Desert Online.
Après avoir tourné quelques temps sur la version PC, j’ai voulu voir ce que valait la version console, tout d’abord sur Xbox One (S, X et aujourd’hui Series X), j’ai pu me faire une idée de la version Playstation (4 pro et 5) grâce à une édition fourni par l’éditeur que nous remercions au passage.
Nous allons essayer de vous partager notre ressenti global sur le jeu et sur sa version console à proprement parler.




BLACK DESERT ONLINE, C’EST QUOI ?

Le marché du MMO RPG a pas mal évolué depuis son essor notamment grand public via WoW ou DAOC pour ne citer qu’eux en pionniers. Une sous-branche a commencé à faire son trou depuis quelques années, je parle des jeux axés Sandbox façon ArcheAge ou le jeu dont nous allons parler ce jour : BDO (pour raccourcir hein). Lancé initialement en F2P en Corée, le jeu a débarqué en Occident sous la forme d’un Buy2Play. Dévoilé via des trailers et rendus visuels alléchant, la campagne promo n’a pas menti. Certes gourmand pour avoir le rendu visuel maximal sur PC, le titre nous propose un univers médiéval / fantaisie riche en activité avec un gameplay dynamique. Il est donc temps de commencer par la première tâche que tout MMO propose : la création de son avatar.




DES OUTILS COMME CELA ? JE DIS OUI.

Nous avons ici à faire à l’un des plus trucs les (le ?) plus costaud disponible sur un MMORPG. L’outil de création d’avatar est ultra complet. Il faudra avant toute chose choisir parmi les 20 classes disponibles. Il y a de la grande diversité à ce niveau-là : gardien, ou axé dégâts, corps à corps comme distants. Cela va du gardien, à la sorcière, en passant par le ninja, la rodeuse etc. Par contre, à noter que le choix du sexe est issue verrouillé. Pas question de faire un rodeur, un sorcier, ou une berserker par exemple. Hormis cela, l’outil vous offrira des centaines de possibilités pour créer votre personnage. Il sera même possible de partager / récupérer les créations des autres joueurs. Point positif, la version console est aujourd’hui à la version PC au niveau des classes disponibles. Lors de la sortie de BDO sur console il y a un an environ, il n’y avait même pas 10 classes, contre plus du double au même moment sur PC. Bien sûr, l’écart s’est amoindri au fur et à mesure. Espérons maintenant que les prochaines dispos seront simultanées !




UN MONDE QUI NOUS APPELLE.

Dans un monde immense pouvant faire penser au Moyen Age ou la Renaissance, les paysages seront diversifiés pouvant affiche aussi bien des grandes plaines à perte de vue, des falaises, des grottes et montagnes ou des zones denses façon camp militaire, villes etc. Comme énoncé plus tôt, BDO est un MMO RPG, de type Sandbox. A l’inverse de MMO aux formats habituels, BDO proposera bien sur sa trame scénarisée, avec son lot de quêtes à la pelle, du Fedex dans le tas mais tout un tas d’activité à côté. La partie baston ne sera donc pas forcément la partie principale comme dans pas mal de MMO.

Énormément de PNJ pourront vous parler, vous confier des missions ou vous demander de l’aide. Il existe tellement de choses possibles à faire que le joueur risque même de se perdre dans ce contenu, et voir son journal d’activité blindé, sans compter tout ce qui la panacée habituelle type artisanat et commerce (via des routes commerciales par exemple à créer !), du housing, et même de l’élevage de chevaux. Il sera possible de déléguer certaines tâches de base à des PNJ plus tard, afin de créer toute une chaine de production et commerce.

Le tout se montrera complexe sur le papier, et surtout demandant en temps de jeu, mais c’est une vraie sensation d’être dans un monde, vivant et évoluant autours de nous que nous procurent nos sessions. 

Bien entendu, nous ne sommes pas lâchés de suite dans l’inconnu tel quel. L’esprit sombre nous accompagnera durant les premières missions scénarisées en nous prenant par la main pour nous expliquer les bases du jeu. Libre aux joueurs ensuite de faire ce qu’il lui semble, comme il lui semble, et quand il lui semble ! Sandbox on vous a dit !

READY ? FIGHT ! CONTENU END GAME.

Nous voici donc sur la partie affrontement de BDO. Une (très) grande partie de la pex du joueur pour atteindre le niveau 50 restera du grind pur et dur comme beaucoup de jeux asiatiques. Pas ciblage d’ennemi ici, les capacités et attaques se lanceront pression d’une ou plusieurs touches, accompagnés de pression sur une direction de la croix, et un système de combo. Selon l’enchainement choisi, cela ne donnera pas le même résultat à l’écran et dans les dégâts produits.

Nous retrouvons donc quelque chose de nerveux, voir frénétique, où je me suis souvent retrouvé en extase à enchainer des attaques de malades, en testant de nouveaux enchainements etc. On s’éloigne du MMO conventionnel, pour s’approcher d’un A-RPG / H&S bourrin. Autre différence des carcans MMO habituel, le trio tank / heal / dps n’existe pas à proprement parler dans BDO. S’il n’existe pas non plus de raid ou contenu de à faire absolument en groupe comme nous avons l’habitude ailleurs en contenu end game, le contenu haut level sera principalement axé PvP.

TECHNIQUE ET UI.

Là où BDO peut perdre un peu les joueurs est son UI assez chargée. L’info cherchée n’est pas toujours super lisible au premier coup d’œil tout comme pendant les affrontements où cette surcharge peut des fois gênée (sans être injouable non plus).

Au niveau de la technique, les versions consoles sont jolies. Jouable via rétrocompatibilité, les consoles newgen font donc tourner les versions PS4 / One qui semblent (même avec absence de mise à jour newgen) bénéficier de la patate dispo des consoles pour avoir plus de stabilité et garder le frame rate stable. Bien sûr, face à la version PC, nous voyons tout de même une différence non négligeable mais en toute franchise, la technique console reste de bonne facture. Pas mal de PNJ peuvent être visibles à l’écran notamment.

Le visu est jolie, mais la technique globale peut poser quelques soucis. Des soucis de popping ont lieu assez souvent, notamment lorsque nous parlons à un PNJ pour valider une quête, ou quelques effets de sorts qui peuvent être absents.

A noter que le titre est également crossplay!

CASH SHOP.

Le titre dispose d’un cash shop qui peut se montrer assez visible. Quand cela n’apporte rien du tout, ça passe, mais ici cela peut apporter des petits gains de temps (pas importants certes mais tout de même). Oui, ces bonus peuvent aussi être obtenus en jeu mais il est dommage que le joueur qui payera aura un avantage même infime. Il est en généralement question d’items pour le housing, monture, ou pets par exemple. Du pur cosmétique dans 99% du temps donc. Tout comme WoW, comptez la 20aine d’euro pour une monture …





Généreux, voilà comme nous pourrions résumer Black Desert Online. Son outil de création de personnage donne directement la température sur ce qui attend le joueur par la suite. Les classes disponibles proposent chacune un gameplay propre, bien nerveux et toutes plaisantes à jouer.
Pearl Abyss met les petits plats dans les grands pour offrir aux joueurs plusieurs façons de passer son temps en jeu.
Avec une technique solide, disponible à petit prix et une mise à jour gratuite vers les nouvelles consoles, BDO pourrait être une belle découverte pour peu que vous investissiez un peu de temps dans le jeu pour en découvrir les innombrables facettes et possibilités offertes.
Dommage qu’un cash shop soit présent, et que le grind quelque peu forcé soit présent en jeu et que le contenu axé purement groupe en PvE soit quasi absent.