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« Citadel Forged With Fire » : notre avis day one


Disponible en early access sur PC depuis un peu plus de deux ans, « Citadel : Forged With Fire » est un titre développé par Blue Isle Studios. Connaisseur des Ark ou autres Conan Exile, Citadel Forged With Fire propose un nouveau titre sandbox sur le monde d’Ignus, où il sera question de magie teintée de RPG. Sur le papier le jeu se veut donc alléchant.

Annoncé pour sortir en version finale ainsi que sur console par la même occasion le 11/10/19, le jeu a pris un peu de retard et voit sa version console débarquée le 01/11/19 aussi bien en démat’ qu’en physique. Nous avons pu nous faire les dents sur la version PS4 pendant quelques jours afin de vous livrer un avis day one.

Testé sur PS4 Pro, sur une bonne vingtaine d'heures, notre avis sera mis à jour après avoir pu faire le tour du jeu, aussi bien en solo qu'en ligne car à l'heure où nous publions ce papier, nous n'avons trouvé aucun serveur avec du monde dessus, surement du au fait que le jeu n'était pas officiellement sortie bien entendu. Notre avis D1 sera accompagné de la 1ere heure de jeu sur une partie locale en mode "full XP"***

Captures et vidéos maison.

Citadel Forged With Fire screenshot


DEBUT DU PERIPLE.


Dès le lancement du jeu, nous avons le choix entre rejoindre un serveur (regroupés par zone continentale, PvE ou PvP) ou en local en solo. Arrive ensuite l’éditeur de personnage où nous disposerons de quelques choix classiques en nombre assez limité. A noter que le générateur aléatoire aura tendance à vous créer des personnages assez spéciaux on va dire. Une fois votre avatar créé, le jeu vous demandera de choisir entre 3 points de départ. Chacun de ces points vous placera dans une zone protégée par un bouclier. Chacun de ces zones aura un biome quelques peu différents niveaux végétations.

Nous voici sortie tout droit d’une flaque de lave, seul au monde, avec un PNJ qui nous attends proche. Celui-ci nous donnera quelques missions nous enseignant les rudiments, la base. Nous découvrons la récolte, ou la cuisine par exemple. Vous l’aurez compris, ce qui diffère ici vis à vis de la concurrence, c’est que Citadel Forged With Fire nous lâche dans la nature, mais qu’après 10mn de jeu haha. C’est toujours appréciable pour ceux n’ayant jamais fait un jeu de ce type.


LEVELING.

Nous sommes à la recherche de notre premier but, car vous l’aurez compris point de « quête » ici (hormis quelques PNJ donnant des quêtes journalières). Ici, l’expérience s’acquière en découvrant des endroits, récoltants, faisant du craft, et bien sûr en combattant. Le moindre sanglier du début peut s’avérer fatal alors imaginez-vous face à un ours après 10mn dans la nature … Pan une mort, retourne à ton point de pop original, à poil, sans ton inventaire qu’il faudra récupérer à l’endroit de notre mort.

Avec chaque prise de niveau, nous pourrons débloquer des compétences que cela soit de construction, pour notre équipement ou encore tout ce qui concerne notre alimentation etc ainsi qu’un choix demandé sur la stat que nous voulons booster : vie, dégâts, mana, ou capacité de porter.

Notre équipement, en plus des stats d’armure ou dégâts bruts, proposeront des caractéristiques annexes à la façon des RPG actuels.

Citadel Forged With Fire screenshot


LOOT & CRAFT.

Nous voici donc à chercher du bois et de la pierre en quantité pour construire notre premier abri de fortune. A la différence d’Ark où il fallait aller à la source directement sur les arbres ou les rochers pour récolter, il faudra simplement en trouver par terre dans Citadel Forged With Fire (ou alors j’ai clairement manqué quelque chose pendant tout mon temps de jeu).

Un abri, et un feu, il n’en faut pas plus au début. Vienne ensuite nos premières armes, et bout de tissu en guise d’armure. Concernant les armes, nous pourrons y apprendre des compétences par la suite allant des sorts à distance à effet de zone. Projectiles, sorts nous boostant via plusieurs écoles de magie : ésotérique, nature, lumière, ténèbre, glace, feu, un large panel sera dispo. Ces armes peuvent être des haches, armes de pugilat, baguettes ou bâtons. Pour apprendre ces sorts, il faudra donc une arme, une essence de l’école de magie souhaitée. Bien entendu, vous pourrez booster ces sorts en ajoutant des éléments / ingrédients comme des plantes, des ossements etc.

Les bastons sont rudes mais justes, les compétences et attaques sont plaisantes à découvrir et utiliser et le fait de pouvoir équiper quatre armes (et dont quatre jeux d’attaques) dynamise le gameplay de ce côté là.

Au fur et à mesure de notre aventure, notre carte se dévoile, des marqueurs apparaissent : camps ennemis, l’endroit de vos morts, le camp de départ, votre point de réapparition disponible, etc.


UN BUT DANS LA VIE.

Vous n’aurez pas de réel but dans le jeu ici, vous ne savez pas pourquoi vous êtes ici, comment vous êtes arrivés ni ce qu’on attend de vous. Le joueur cherchera donc avant tout à survivre, à se construire un premier camps, d’acquérir de l’expérience, d’améliorer ses capacités, son équipement, et son camp.

Il sera nécessaire, pour le craft, d’avoir des constructions en plus des composants : une forge pour travailler le métal et transformer les minerais en barre ou construire certaines armes, un atelier de couture pour vos armures en tissus et autres baguettes etc et surtout la possibilité (et l’importance!) de construire un point de réapparition afin de pouvoir renaitre dans votre camp ! Bien pratique, vous verrez haha.

Comme la concurrence, au final, le joueur se construira sa propre destinée. En une 20aine d’heures de jeu en condition standard***, quand je vois où j’en suis et ce qu’il sera possible de construire, de véritable fortifications géantes, d’avoir un balais volant et de se faire des courses / batailles façon Harry Potter, je me dis que j’ai clairement rien vu du potentiel du jeu (après, j’ai pris mon temps, j’aime bien y aller à la cool dans ce genre de jeu, surtout que je suis seul offline aussi), et même de dresser des dragons de malade ! On commencera avec un cabanon tout moisi en bois et on finira dans une forteresse gigantesque.

Citadel Forged With Fire screenshot


UN MONDE SANS PITIE.

Le jeu est assez vite punitif si le joueur est pris d’un excès de confiance. Attaquer un camp sans s’y être préparé un minimum tournera vite mal. Le bestiaire semble conséquence aux vues du nombre d’ennemis différents rencontrés sur mes games. Celui-ci ira du gibier de base, à des goules et autres squelettes combattants.

La carte, non découverte en intégralité pour ma part, est annoncée comme faisant environ 40km².

Ignus dispose d’environnements et biomes variés, un cycle jour / nuit et des conditions climatiques sujettes à variations également.

Au niveau du gameplay, c’est plutôt simple à prendre en main. Nous disposons de deux boutons d’attaques, un qui sert à changer d’arme (et aussi ramasser … pas pratique ça des fois). Les menus sont assez bien pensés, imbriquer les uns dans les autres, et présente certaines similitudes avec la concurrence. Du classique, cela fonctionne, c’est l’essentiel.

LA TECHNIQUE.

Le jeu montre quelques signes de faiblesse et même sur PS4 Pro. Ce sera notamment sur la fluidité avec quelques ralentissements en pleine partie sans qu’il n’y ai de raison. Au niveau rendu, je trouve la patte globalement jolie avec quelques décors superbes malgré un peu trop d’aliasing. Quand on se souvient de la gueule d’ARK au début sur console, en même temps, c’est clairement mieux ici. Je pense qu’on aurait pu avoir quelque chose d’un peu plus soigné tout de même en forçant un peu.


Basé sur mon temps passé en solo, Citadel Forged With Fire propose une expérience ayant pris la base des survival de la concurrence. En y ayant ajouté une dose de RPG et surtout de magie, la sauce prend bien. Bien entendu, il faut un minimum adhérer au concept des survival demandant du temps pour arriver à quelque chose. D’autant plus que l’online pourra surement être punitif en cas de choix de serveurs PvP. L’ajout de l’univers héroic fantasy basé sur le magie apporte un truc frais et différent de la concurrence !

La technique pose quelques soucis, mais la DA est plaisante et réussi à faire pencher la balance dans le positif. La carte propose des endroits variés, avec pas mal de chose à faire. Au final on se créé notre propre histoire par nous-même et on prend plaisir à y retourner.

Le temps me manque un peu en ce moment pour me plonger corps et âmes dans le titre. Mais des mises à jour seront apportées sans fautes, notamment sur la partie en ligne. J’espère que cet avis D1 vous sera déjà assez complet pour vous donner une idée sur le titre.

A la vue des évaluations Steam, le jeu semble être bien suivi. Cela augure donc du bon car c’est souvent ici que cela coince sur les early. Le jeu est vite laissé pour compte en l’état et ce sont les joueurs qui trinquent.


ANNEXE.

*** En solo, il est possible de pousser pas mal de paramètres pour modifier votre expérience . Que cela soit augmentation ou réduction de l’exp gagnée, des compos ramassés, des dégâts faits ou subis, tout est possible.
Il vous sera donc possible de rendre l’expérience plus « simple » ou à l’inverse de la rendre ultra hardcore ! Lors du choix de serveur, vous avez également pas mal d’indication sur le mode « fast XP » par exemple, standard etc.
Dans le cadre de la vidéo, afin de pouvoir montrer un peu plus de chose, j’ai poussé tous les potards vers le « easy mode ».