Premier aperçu d’After Us, le nouveau Private Division

After Us, le nouveau Private Division, s’apprête à sortir dans les prochaines semaines et on a pu découvrir les premières minutes de jeu de cette aventure sombre où la vie est aux bords de l’extinction.

On incarne Gaïa, l’esprit de la vie, dans un monde coloré où elle est entourée d’animaux et bêtes en tout genre. Mais tout d’un coup, chaque créature autour d’elle disparait. La Terre est anéantie par les Dévoreuses, et ses forces se retrouvent coincées dans des réceptacles qu’elle nous demande d’atteindre afin de la libérer. À son réveil, la jeune fille est seule et livrée à elle-même dans un décor apocalyptique. Seule façon de comprendre ce qu’il se passe : avancer, car elle seule semble pouvoir redonner vie à la planète.

L’introduction donne clairement le ton, d’un univers détruit et anéanti par l’homme et rien que l’homme. Dès les premiers pas, on découvre un champ de ruine, une autoroute jonchée d’épaves. On ne sait pas quoi faire ni où aller, mais au final un seul chemin se dresse devant nous et on découvre à travers ce premier « couloir » les bases du gameplay platform avec un (double) saut, le sprint ou encore le dash dans les airs et comment planer. On avance et le décor de plus en plus chaotique demande de jongler entre les options basiques du gameplay avec des sauts parfois millimétrés jusqu’à découvrir l’onde de vie qui permet d’effacer les zones de pétroles au sol ou les déchets volants qui s’en prennent à nous.

Des esprits de la faune sont cachés un peu partout dans les zones qui s’ouvrent par la suite, qu’il est nécessaire de trouver via la force de notre cœur attirant à nous ces fantômes du passé, mais gare aux dévoreurs dissimulés un peu partout, à la recherche de toute forme de vie encore existante ! Aucun indicateur à l’écran ne nous dit où nous rendre, mais un de nos pouvoirs nous montre la direction des esprits les plus proches, qu’on suit afin d’en libérer un maximum. L’ambiance reste meurtrie, mais on commence à retrouver un semblant de vie avec la capacité de faire pousser des arbres, de nettoyer la terre de toute saleté et en sauvant de nouveaux esprits. 

After Us ne nous prend pas par la main, il nous laisse aller au gré du vent où l’on veut. On redonne de la « couleur » à la terre et on libère son pouvoir du mieux qu’on le peut. C’est poétique et cela fait réfléchir à la fois. L’utilisation du personnage mythique Gaïa et ce qu’elle représente est tellement bien placée ici. Certains esprits sont parfois bien cachés ou hors d’atteinte sans se creuser les méninges.

Visuellement, c’est attrayant même si les couleurs sombres sont prédominantes, et la direction artistique agréable. After Us affiche certains jeux de lumières vraiment béton pour un titre de ce calibre. Sur PC, RAS (avec le support du 21/9 en bonus) et sur Steamdeck c’est parfaitement jouable, mais un framerate stable/fluide se paye assez cher en qualité d’affichage par contre.

After Us est un jeu contemplatif, d’aventure et puzzle à la fois qui ne nous laisse pas indifférents pourtant c’est loin d’être mon style de jeu habituel, mais il a su me séduire malgré tout. Reste à voir sur la durée comment l’expérience va se passer, si le gameplay se renouvelle suffisamment pour nous tenir en haleine mais l’introduction démontre une certaine qualité à tous les niveaux. After Us est bien parti pour être une pépite indé comme on aime à trouver.