[GAMESCOM 2022] Mato Anomalies : le RPG chinois surprise

Après avoir découvert l’excellent The Chant chez Plaion, on a pu se frotter à deux autres titres à commencer par Mato Anomalies. La création du studio Arrowiz, et éditée par Prime Matter, nous place dans un univers alternatif faisant penser aux années 30 dans une ville fictive inspirée de Shanghai nommée Mato. On y incarne un détective nommé Do enquêtant sur des entités mystérieuses apparues en ville et qui menacent l’ordre public.

Partie en mission dans la zone portuaire à la recherche d’un conteneur suspect, un événement se produit et Doe se retrouve téléporté dans un endroit inconnu au décor de plus étrange. On pourrait se croire dans un Atlus tant la ressemblance est frappante et l’atmosphère familière. 

Notre héros se fait attaquer par un monstre insensible aux balles de son arme, et c’est ici qu’apparait Gram, un exorciste capable d’annihiler ces monstres. Les deux personnages, aux caractères diamétralement opposés, comprennent très rapidement qu’ils vont devoir coopérer pour s’en sortir et comprendre ces anomalies.

Le titre alterne deux ambiances et deux phases de gameplay :

  • Les investigations en ville, menées par Do, impliquant de nombreux aller-retour en tram entre les quatre coins de la ville, afin d’enquêter et interroger de nombreux PNJ, avec des mini jeux pour arriver à nos buts.
  • Les donjons où Gram exerce ses talents de combattants avec le fameux tour par tour.

La démo fut courte (20 min) représentant le tout début du jeu. En ce contexte il est difficile de se prononcer tant le jeu ne se dévoile pas réellement, préférant mettre en place doucement, mais surement ses composantes, mais du peu qu’on a vu, l’intérêt est là.

La direction artistique est assurément l’un des points forts de Mato Anomalies avec un design qui tabasse. J’ai adoré ce que j’ai vu avec cette ambiance léchée et travaillée sans compter les animations des plus smooth en jeu comme en custcènes. La partie combat se déroule au tour par tour avec des compétences spéciales à alterner entre les attaques basiques, du fait qu’elles disposent d’un temps de recharge. Sur la partie enquête, convaincre les récalcitrants de parler n’est pas chose aisée et passe par un jeu de carte dont le but est de descendre les PV de l’adversaire avant que celui-ci ne nous mette à 0.

On sent rapidement que la production ne possède pas le budget d’un Persona ou Tales Of, mais malgré cela on sent que le studio désire réellement offrir un titre soigné et surtout qui marque. On a toujours pas mal d’interrogation, notamment la complexité du tour par tour à peine effleuré via le tutoriel, la qualité d’écriture sur le long terme ou encore la durée de vie et la diversité des donjons, mais le projet possède un petit quelque chose qui attire l’œil et attise la curiosité. On va suivre cela de très près !

Impatient maintenant de pouvoir remettre la patte dessus.