Sonic Superstars : l’opus attendu ?!

Quand on a été biberonné au gaming depuis l’ère NES & Master System II, cela fait quelque chose de voir débarquer en quelques jours d’intervalle un nouveau Mario, mais aussi un Sonic avec leurs nouveaux opus 2D (2,5 D plutôt) à l’ancienne. On a pu découvrir durant pas loin d’une heure les prochaines aventures de l’emblématique hérisson bleu dans Sonic Superstars et la vibe oldschool et la nostalgie m’ont mis un grand coup dans la gueule. J’attendais un Sonic rétro qui claque puissance depuis un moment et je pense qu’on le tient enfin ! 

On a parcouru, seul et en coop, plusieurs niveaux de Sonic Superstars où on retrouve un gameplay et un feeling similaire à l’âge d’or des consoles 8 et 16 bits avec cette sensation de vitesse démentielle, des loopings en veux-tu en voilà, et tout autre ressort ou mécanisme nous entrainant à l’autre bout de l’écran en une seconde. On retrouve ce feeling « merde je suis où ? C’est normal ça ? » inhérent au hérisson.  La touche oldschool est présente avec de nombreuses mécaniques historiques, mais on en découvre tout autant qui sont plus récentes ou créées pour l’occasion. C’est un pur kiff, on savoure l’instant présent. On incarne au choix Sonic, Tails, Knuckles ou Amy possédant chacun leur petite touche qu’on connait dès lors qu’on a déjà joué à un Sonic. Forcément, le choix de l’avatar ouvre des approches différentes et modifie la façon dont on aborde l’un ou l’autre passage.

Comme à son habitude, la vitesse prime, mais la vigilance tout autant avec de nombreux pièges, ennemis, mais aussi des mini-games et passages secrets à découvrir donnant un coup de fraicheur à la « boucle » connue. Par exemple, il est question de récupérer un anneau géant ou autre trésor en enchainant les sauts en utilisant un grappin. On met à profit les caractéristiques de notre héros, mais aussi les pouvoirs des émeraudes qu’on acquiert en jeu. Dans le cadre de notre démo, on prend par exemple une forme liquide, permettant de remonter/descendre des chutes d’eau et donc accéder à des passages inatteignables autrement ! On nous promet des capacités uniques et diversifiées pour notre plus grand plaisir.

Durant notre démo, on a pu finir plusieurs niveaux à la direction artistique totalement différente, j’ai particulièrement accroché au casino durant lequel Sonic change de look et forme à de nombreuses reprises : perso pixel, qui se morphe en calamar à l’ambiance Atari & consort, puis une fusée et j’en passe. On ressent la passion qui anime l’équipe pour pondre des niveaux si variés, mêlant historique et nouveautés. Le feeling mélange une impression d’être à la maison, mais en même temps de (re) découvrir quelque chose de nouveau. Le travail effectué est une réussite et je ne doute pas de la qualité du produit final ! Même visuellement, bien que le moteur affiche un rendu clairement moderne, il y a cette touche rétro en même temps donnant une saveur toute particulière à ce Sonic Superstars. Je me retrouve à l’âge de mes enfants actuellement, l’impression de me replonger simplement dans un jeu que j’ai adoré poncer dans tous les sens tout y découvrant de nouvelles choses. Ce n’est pas simple à expliquer, mais si vous avez la 40aine (plus ou moins), vous saurez surement de quoi je parle si vous avez prévu d’y jouer.

La possibilité de coopérer à 4 (on était deux sur la session là) en mode « histoire » est un vrai gros plus même si parfois l’un ou l’autre joueur se perd, passe hors écran et se retrouve du coup à devoir appuyer sur X pour repop. Je sens déjà les sessions avec ma femme et mon fils à parcourir chaque niveau, et à prendre du plaisir, dans sa forme la plus simple. On n’a pas pu tester le mode bataille à 8 par contre.

Cette première session me laisse une bonne impression. On fait du neuf avec que vieux, mais pas uniquement. On retrouve l’ADN de la licence SEGA tout y trouvant assez de nouveautés. On conserve l’âme d’origine, tout en ajoutant des fonctionnalités plus modernes dont la coop et on kiff. Bref, l’attente va être longue et malgré un octobre totalement chargée, un créneau est bel et bien réservé pour ce futur carton. Est-ce qu’on en reparlera à sa sortie ? Bien sûr !