par Sorti il y a un an sur console de dernière génération (on l’a test sur Series), Dead Island 2 propose depuis quelques jours le second DLC de son season pass mais également depuis hier sa mouture Steam. L’occasion de refaire une passe sur l’un des titres les plus fun que j’ai entre les mains l’an dernier !
Le passe saisonnier se décline en deux contenus majeurs. Le premier, nommé Haus, nous amène dans la villa d’une secte assez perchée teintée de SM. La progression est limitée à cette seule zone, et se montre même assez linéaire durant les 2 à 3 heures pour en voir le bout, mais il faut avouer qu’on savoure cet instant, avec de nouveaux bains de sang sur ambiance cuir et moustache. Certes, cela ne réinvente pas la roue (on débloque tout de même l’arbalète), mais c’est clairement la DA qui fait son effet. C’est sombre, voire malsain, avec toujours cette pointe d’humour noir et déplacé qui s’accorde à la perfection avec le gameplay.
Le second contenu, nommé SOLA, nous ramène dans un biome en extérieur, dans un festival rameutant quelques dizaines de milliers de spectateurs qui a mal tourné à cause du « beat » transformant tous les teufeurs en une horde de zombies qui n’attendent qu’une chose : qu’on les débite avec la nouvelle arme, genre de scie rotative qui prend de la vitesse au fur et à mesure qu’on enchaine les coups. On est ici sur une aventure un peu plus ouverte du fait que la carte est le festoch en lui-même, assez vaste, avec une base centrale où l’un des PNJ phares nous « pilotent ». Comme pour Haus, on retrouve la marque de fabrique Dead Island, prolongeant le plaisir de quelques heures.
Quand on mesure le rapport prix/fun, ce passe de saison est clairement un bon plan dès lors qu’on a kiffé l’aventure de base. Et si vous ne vous y êtes pas encore lancé, l’édition Steam est peut-être le bon moment pour s’y lancer surtout qu’on tient un portage ultra soigné, stable et joli. Sur les phases d’intérieure ou de nuit, la 4070 Ti Super affiche un 140-150 fps mini, quand on n’est pas au-dessus, avec un preset ultra, une définition de sortie ultra wide et le FSR 2 en mode qualité. En pleine journée, quand on s’approche de zones denses avec de très nombreuses ombres, on « chute » aux alentours de 80, mais très rarement en dessous. Baisser la qualité des shadows permet d’amoindrir très fortement ces drops, et retrouver un framerate plutôt stable. Même en pleine action, cela ne toussote jamais, le sang fuse et éclabousse tout ce qui est autour de nuit sans entacher les performances (encore heureux me direz-vous sur un GPU à 1000 balles). Visuellement, c’est du solide et cela permet surtout de voir que les builds consolent, c’était du sérieux en termes de qualité également.
Côté Steamdeck, la surprise est plutôt agréable. Tout en ultra, avec FSR qualité, le framerate est bien trop bas pour être jouable, entre 15 et 20 en extérieure en baston. Si on descend le preset en « haut », on tourne relativement facilement aux alentours de 30, des fois plus mais des fois un peu en dessous aussi. Finalement, en passant sur un réglage manuel en passant tout ce qui est ombre en médium, et le FSR en équilibré, on atteint les 38-40 même en pleine action. Couplé à un vsync à 30fps, on obtient alors une expérience convaincante et propre. Bien entendu, les screens regardé sur PC dénote alors d’un chouia d’aliasing ou de détails moins lisse mais sur l’écran du deck, soyons honnête, c’est très propre (c’est surtout le réglage du FSR qui ajoute cet aliasing). Le portage PC sur Steamdeck est une sincère réussite! L’intégralité des captures partagées ci-dessous proviennent du dernier réglage partagé, afin de maintenir ce 30fps constant et stable.
Petit « défaut » (il faut bien en noter un …) : le fait de ne pas avoir de cross save malgré la connexion au compte Epic Game sur chaque plateforme. On aurait apprécié pouvoir reprendre/continuer notre partie entamée l’an dernier sur Xbox Series, mais il n’en est rien, dommage ! Mais pour finir, vous l’aurez compris : j’ai kiffé Dead Island 2, avec une version console au top, les DLC sont de super moyens de continuer le délire et prolonger le plaisir et cette mouture PC. Du fun à l’état pure, seul ou en Coop, un super défouloir, de l’hémoglobine, tout ce qu’on attend d’un jeu de la façon la plus basique : de l’amusement !
