En 2025, je ne change pas mes habitudes : l’envie de découvrir de nouveaux titres, de sortir des sentiers battus grâce à des accès anticipés qui proposent des expériences sortant des sentiers battus.. Aloft, avec ses traits enfantins, dévoile une offre séduisante et très originale, loin du survival classique, avec un voyage relaxant et chill. Qu’a-t-il de particulier ? On y fabrique une base, mobile, flottant dans l’air !
Notre héros se retrouve malgré lui dans un monde étrange peuplé de nombreuses îles flottant dans le ciel, après avoir été chahuté par une énorme tempête. Aucun sol ou océan n’est visible, seulement des nuages et des lopins de terre qui flottent dans les airs. On a très vite l’impression d’être lâché dans le bain sans filet, avec une narration assez cryptique où se mêlent fresques et pierres gravées offrant quelques détails sans rentrer dans le détail. L’histoire se dévoile au compte-goutte, au gré de nos recherches et trouvailles, nous laissant parfois imaginer ou interpréter les bribes trouvées.
La prise en main initiale est fluide, avec une expérience qui rappelle la plupart des jeux de survie du marché. On débute par la récolte de pierres et de bois, puis on assemble de façon rudimentaire notre premier butin pour fabriquer un marteau. On continue la récolte, puis on fabrique un établi de fortune avec ces quelques cailloux et branches. Rien de neuf sous le soleil pour le moment, mais on est en terrain conquis quand on est adepte du genre, d’autant que 2024 a été riche en jeux de ce type. On découvre rapidement qu’on n’acquiert pas forcément des plans en prenant des levels par exemple, mais qu’en combinant des objets tagués d’un point d’exclamation jaune dans l’inventaire, on apprend de nouvelles recettes. Par exemple, en assemblant un bâton et un silex, on obtient une hache, alors qu’avec deux silex, c’est une pioche. Il y a une système basé sur un timing pour optimiser la récolte, qu’on prend tout aussi vite en main que le reste.
Une découverte qui nous enchante
Le système de découverte et d’apprentissage est intuitif, d’autant qu’une fois les plans assimilés, on arrive facilement à la création désirée (il n’est pas nécessaire de se souvenir comment on a obtenu tel ou tel item). Par ailleurs, l’établi permet de concevoir des objets plus évolués, comme un support pour notre planeur, mais aussi cette fameuse voile qui est l’une des composantes majeures d’Aloft : le vol ! Il est facile de naviguer dans les airs et relier une île à l’autre. On débute le vol si aisément, on « pilote » notre voile sans difficulté, et le boost permet de gagner de la vitesse, etc. Tout cela nous amène à la seconde composante phare : l’exploration. On parcoure chaque parcelle de l’archipel à notre portée, à la recherche de connaissances passées ainsi que de patrons permettant de découvrir les recettes de pièces essentielles à la fabrication de notre navire volant. On rencontre parfois des zones corrompues par l’une ou l’autre espèce fongique, qu’on combat avec l’une de nos armes rudimentaires, selon une approche ARPG ultra classique et basique, mais qui fait le taf. Une fois libérée de cette corruption, la zone nous dévoile tous ses secrets : des coffres aux trésors, des ressources, de nouveaux plans, etc. L’utilisation d’un journal conçu de toute pièce permet d’analyser l’écosystème de la région et de déterminer ce qu’il manque pour le restaurer : des arbres ? De la faune ?, etc.
L’accumulation de toutes ces connaissances nous sert à dépasser la première frontière qui se dresse face à nous, bloqué dans l’espace de jeu disponible. Notre voile ne permet pas de rejoindre le prochain archipel. Pour cela, il est nécessaire qu’une des îles devienne notre campement et surtout qu’on la transforme en frégate volante, véritable forteresse des cieux si on le désire. Une fois cela accompli, nous sommes prêts à continuer notre périple et à prendre notre envol ! Astuce cool : on peut changer de camp et aménager une nouvelle île à tout moment, ou bien parcourir l’aventure complète sur notre premier îlot. Bien entendu, selon notre envie de personnaliser notre île flottante, il faut plus ou moins de place pour positionner les différents ateliers, la maison, etc., d’autant que l’exploration nous offre très souvent de nouveaux plans. Nous avons souvent un nouvel objectif en vue, mais combien de fois me suis-je perdu dans mes envies de naviguer, explorer, fouiller, aménager ? Les heures défilent à toute vitesse, avec parfois des sessions de deux heures ou plus sans faire de quêtes. On reste sur une base classique, épurée, pas de problème. Mais on souhaite fabriquer un vaisseau imposant, protégé de partout ? Let’s goooo.
Et ca continue, encore et encore
Au début, on reste au sein du premier archipel, volant d’île en île, on en rejoint un second et on reproduit le même schéma. Au fil de l’aventure, on découvre une toute nouvelle zone, composée de plusieurs archipels, et ainsi de suite, avec des dangers sur la « route » comme des ceintures de pierres volantes à éviter. Le but restant de découvrir le secret de cette mystérieuse tempête au centre de notre « galaxie » mais pour le moment, on se contente d’une partie de cette « histoire ».
Cette première approche d’Aloft donne clairement envie de voir la suite. En ligne droite, je pense qu’on ferait le tour des quelques quêtes assez rapidement, mais on est très vite happé par tout ce que propose Aloft. Le must reste bien entendu d’alterner exploration et progression afin d’éviter tout sentiment de redondance qu’on pourrait ressentir en ne faisant qu’explorer et fouiller. Le concept d’île volante qui devient notre base mobile est intéressant et séduisant, je valide à 200 %. Reste à voir la roadmap à présent et les prochains ajouts, mais si vous cherchez un jeu relax et original, Aloft coche pas mal de cases en tout cas.