Final Fantasy VII Rebirth passe au crible sur PC!

Après Intergrade, il n’y avait aucune raison que Rebirth n’arrive pas sur PC à son tour, et c’est chose faite depuis peu. Après avoir passé un peu plus de 10h sur la machine gaming, et une petite partie sur le Steamdeck, je vous partage mes impressions à jour sur ce hit, qui prend un nouvel envol depuis quelques semaines.

De l’eau à couler sur les ponts, et entre-temps, la PS5 Pro est venue mettre son grain de sel en améliorant la partie technique, qui était irrégulière surtout en performance couplant aliasing et effet flou en arrière-plan. La console premium PlayStation affiche à présent un sans-faute en conjuguant qualité visuelle et fluidité hors pair. 60fps, haute définition avec PSSR, preset élevé, textures de qualité, bref un régale sur la nouvelle itération PS5.

La mouture PC joue elle aussi dans la cour de grands, bien que tout ne soit pas rose. Sur l’aspect optimisation/performance, en poussant vers le preset maximal, le tout en 4K native, la 4070 Ti Super s’en sortent plutôt bien étant rarement prises en défaut (encore heureux me direz-vous). Le framerate connait certes quelques fluctuations surtout dans les zones grandement ouvertes, mais en activant l’équivalent du variable refresh rate, c’est plutôt solide et on le ressent bien moins. De mon côté je n’ai pas vu de chute sous les 60 en tout cas, après une 10aine d’heures de jeu en natif. Dès lors qu’on active le DLSS, les 120 fps (framerate maxi en jeu) sont quasiment intouchables.

Par contre, choisir cette option dans la techno d’antialiasing souhaité ne suffit pas… aucun menu avec des noms de habituel type « qualité » ou « équilibré » n’est visible. Il faut jouer sur les deux paramètres parlant d’échelle de résolution dynamique maxi/mini. 100 % correspondent au natif donc sans supersampling, 66% sont qualité, 50% pour équilibré, enfin 33% pour performance. En mettant 100% en maxi et 66% mini, ça bagotte un peu mais c’est très léger (pourtant le GPU, ni les différents core CPU, n’est à 100% d’utilisation). En passant les deux à 66% c’est du 100% atteint! Le restant des paramètres reste assez classique avec peu d’option possible. À noter que pour changer la définition d’affichage, j’ai dû passer le mode d’affichage en fenêtre, modifier la résolution, puis repasser en plein écran sans bordure.

Pour les adeptes du format wide (21 ou 32/9), petite déception, Rebirth n’est pas compatible… On prend alors de belles bandes noires de chaque côté à la place. Autant pour les cinématiques et cutscènes, c’est assez fréquent, mais sur le terrain, j’aurais apprécié profiter pleinement de mon écran large. Pas d’option type framegen, FSR ou Intel XeSS, ni même de ray tracing. Sur le Steamdeck, les variations de framerate sont bien visibles, avec des passages à 45-50, quand d’autres tombent à 25 fps, au prix en plus d’un preset low et d’un supersampling en équilibré. Après, qu’on se le dise, le Steamdeck commence à clairement montrer ses limites sur les jeux. récents, FF7R n’en est qu’un exemple de plus. Côté qualité, autant quand on compare la mouture PS5 standard, en passant à une grosse config PC, le gap est impressionnant. Les textures sont affinées, les environnements fourmillent de détails et les effets de lumières/ombres envoient du lourd. Face au build PS5 Pro, il faut commencer à zoomer pour apercevoir les différences et souvent elles sont loin d’être visibles dans l’immédiat.