par J’avoue … je ne suis allé voir, initialement, le titre rien que pour la raison suivante : l’héroïne avait un air de Power (Chainsaw Man) sur le visuel du communiqué de presse reçue et adorant ce personnage au franc collier, j’ai consulté quelques infos sur le ce titre et je me suis dis « pourquoi pas? ». Il faut voir en vue que l’héroïne traverse une situation chaotique, dans un univers assez bancal dans sa tête et le titre l’est tout autant sur l’un ou l’autre aspect et c’est peut être ce qui fait au final l’une de ses forces. je vous en dis plus chez IGN France.
Silly Polly Beast ne brille pas par sa précision ni sa technique, mais par sa capacité à hanter. On en ressort avec l’impression d’avoir vu quelque chose d’imparfait mais vrai. Derrière ses maladresses se cache une direction artistique puissante et une narration muette intense. Ce n’est pas un jeu qui cherche à divertir uniquement, mais à troubler, à marquer. Il fascine par ce qu’il tente et irrite par sa rugosité, un équilibre instable qui devient finalement sa patte. On s’en souviendra comme d’un projet bancal mais profond et touchant.
