Coup d’oeil sur l’accès anticipé ATLAS ROGUES






S’il y a bien un genre que j’affectionne particulièrement, ce sont les jeux de tactique en tour par tour, et ce depuis la claque Final Fantasy Tactics en import sur ma Playstation dans les années 90. Lorsque j’ai découvert Atlas Rogues, une petite voie me chuchota « essaye le lui aussi », comme sur chaque jeu du genre que je vois.

Le titre reprendra l’univers d’Atlas Reactor, qui nous sera présenté / résumé dans la première cinématique, avec une tendance PvE jouable en solo comme en coop. La petite particularité qui sera ajoutée est l’aspect rogue lite. Disponible en early access sur Steam et Glyph depuis quelques jours, nous vous proposons un premier avis.



Notre première mission nous amènera à infiltrer un réacteur pour arrêter la faction ennemie. Nous disposons de 30 jours pour mettre fin à leur plan. Bien sûr, les premiers essais se résumeront par un bon « vous êtes mort » et on retourne au début de ces 30 jours (un peu comme ce que nous avons vu cet été sur Othercide). Il sera question de leveler nos combattants, récupérer du loot et des intels sur chaque essai. Si les deux premiers sont « simples » car au final, il suffit de jouer, les intels ont un rôle un peu plus important. En effet, si avant le « game over » nous en avons trouvé suffisamment dans nos différentes missions, l’essai suivant sera « simplifié ». Le concept est donc intéressant et à l’inverse d’Othercide justement trop punitif, un game over n’est pas un simple synonyme de « recommence ». Une progression est bien présente, et se fait ressentir car le joueur arrivera plus loin, et approchera de l’objectif final. Rogue lite ? Oui assurément. Bien ficelé ? Plutôt oui. Le mélange de genre est intéressant et propose donc un aspect « neuf » au genre.

Chaque run ne sera pas un copié / collé du précédent, car les missions sont générées aléatoirement. Pour avancer dans ces 30 jours, il y aura donc ces missions de terrains mais aussi des scénarios, sortent de dialogue entre vos protagonistes pour donner un semblant d’histoire en plus. Mais ce n’est pas tout, car certaines actions dans ces dialogues pourront vous octroyer des bonus. Le joueur alternera donc tchatche et baston.



Partie gameplay, Atlas Rogues reprendra la partie tactical tour par tour de base, en y faisant des ajouts maisons. Commençons par la gestion des capacités façon MOBA plus qu’autre chose, avec cooldown, portée, zone affectée etc. Lorsque nous visons un ennemi, une roue chromatique apparait autours de lui indiquant le pourcentage de chance de toucher l’ennemi, de lui infliger un coup critique, la couverture etc. Cette partie pourra aider à planifier nos prochaines actions.

Truc cool également, le fait de pouvoir changer de personnage après chaque action, en fractionnant les actions d’un même personnage en x fois sur un même tour. Sur ma première game, je me suis d’ailleurs fait bien avoir les premiers tours en n’actionnant qu’un seul personnage et en cliquant sur « fin du tour » du coup bien trop rapidement haha. L’UI en combat est plutôt sobre, mais efficace. Il n’y a ni trop, ni pas assez. La difficulté est bien présente, mais juste. Il suffit de simplement de ne pas sauter tête baisser dans le tas.

La mort d’un membre de notre escouade est loin d’être définitive, il peut être ramener à la vie par un autre membre, qui aura juste à se positionner à côté et lancer la bonne action. La partie gameplay parait donc solide et bien foutue.

Parlons à présent progression. Chaque membre va acquérir de l’expérience au fils des missions, et à la façon d’un Fallout, il faudra choisir un perk aléatoire en récompense de montée de niveau. Cela ajoute un autre côté un peu aléatoire, et le choix des bonus ici se fera bien ressentir en jeu, comme le choix des personnages ayant réellement chacun leurs attraits.



Là où le bât blesse est le manque de variété des environnements et maps. C’est assurément l’un des points faibles du jeu, même pour un accès anticipé. La partie multiplayer annoncée manque de travail, avec l’absence totale de matchmaking. Pas d’ami sur le jeu ? Pas de coop. J’ai également mis un peu de « temps » à voir le bouton pour lancer ma toute première game, tant celui-ci n’était pas mis en avant haha.

Découvrant « Atlas », la première chose qui me sauta aux yeux sur la cinématique est cette vraisemblance rapide avec Overwatch au niveau du genre visuelle sur les grandes lignes : type de rendu graphique, les personnages qui auraient très bien pu figurer dans le FPS star de Blizzard.  Techniquement, le jeu devrait tourner sur beaucoup de machine sur parc Steam ce jour ce qui est une bonne chose. Rien à redire là-dessus. La bande son est assez punchy et dynamique, à tendance électronique.








Globalement, pour un jeu en accès anticipé depuis quelques jours, et à bas prix (14,99€) le titre est vraiment plus que correcte. Atlas Rogues reprend les codes de la tactique au tour par tour, en y saupoudrant de manière intelligente cet aspect rogue lite et MOBA. Le gameplay dispose d’une très bonne base, tout comme le roster et cet partie progression / leveling à coup de PERK débloquée aléatoirement. La gestion procédurale / aléatoire des missions est plutôt bien réussie aussi. Malgré une difficulté assez présente, le titre emballe car il nous fait ressentir que nous progressons. Nous sommes loin de la punition injuste de certains titres. Techniquement stable, le titre de Gamigo propose quelque chose d’agréable et familier. 

Ce qu’il va falloir ajouter / corriger sur le court terme est la partie multijoueur avec un vrai matchmaking. A moyen terme, il va surtout falloir ajouter d’autres environnements visuels.

Affaire à suivre dans quelques semaines, pour voir où en sera le titre de Gamigo : Atlas Rogues ! Chose de sûr, la base est là, plus qu’à la peaufiner. Mais n’est-ce pas un peu le but des accès anticipé justement ?