Monster Hunter Stories 1 et 2 disponibles partout ?! On y retourne

Licence phare de Capcom, Monster Hunter n’en finit plus de faire parler de lui. En attendant le prochain opus majeur (Wild, qui s’annonce grandiose), on nous propose de (re) découvrir les deux épisodes Stories, à présent disponible partout ! L’heure de refaire une passe sur ces deux spin-offs originaux et addictifs !

Pour rappel, Monster Hunter Stories premier du nom était exclusif Nintendo 3DS (puis mobile) alors que le second n’était sorti que sur Switch puis PC. Aujourd’hui, les deux sont disponibles sur PC, Switch, Playstation et Xbox ! Que demander de plus ?

Dans le premier titre, on incarne un Rider censé chassé les monstres qui peuplent le monde, qui préfère les élever et se lier d’amitié avec. Lors d’une de ces aventures, il découvre un œuf de rathalos, une race légendaire de dragon. Il va tenter de protéger cette bestiole et son village d’une menace qui rôde autour de lui. Dans le second épisode, on retrouve un contexte similaire où il est une nouvelle fois question d’un œuf de dragon portant en lui une calamité, avec un thème un peu plus mature et sombre. Bien qu’on puisse faire Monster Hunter Stories 2 sans faire le premier, je suggère tout de même de parcourir les titres dans l’ordre afin de découvrir la licence dans son entièreté et découvrir les nouveautés, et les améliorations que Capcom a apportées d’un opus à l’autre, on s’aperçoit mieux de l’évolution de la série, mais aussi, car les deux titres restent de très bonne facture aujourd’hui.

Visuellement, c’est surtout du côté du premier épisode que cette revisite saute aux yeux. Même si on ressent un peu sa provenance du mode console nomade, la direction artistique ultra colorée et chatoyante fait mouche. Le chara design, des humains comme des monsties, est validé à 200 %. Testé sur PC, on valide ce portage d’autant qu’on atteint une fluidité jamais atteinte même en rêve sur DS. Cette cure de jouvence lui fait un bien fou. Concernant MHS 2, on en avait déjà parlé sur PC avec une version clean et aux allures plus moderne. Sur Playstation, on obtient une qualité visuelle équivalente avec une framerate élevée et stable.

Les options PC sont assez peu nombreuses en termes de custom, mais il faut dire son rendu cellshading étant moins soumis à variation des paramètres que d’autres jeux avec une optimisation soignée ce qui fait que cela tourne partout et bien à chaque fois (d’ailleurs le Steamdeck tient les 60 fps dans les deux cas haut la main). On franchit un petit cap vis-à-vis de Monster Hunter Stories 1, du fait que le titre a été prévu sur des supports plus puissants que la 3DS d’entrée de jeu avec des effets plus modernes sans dénaturer sa patte maison. On est ravi de pouvoir profiter de ces deux trips dans des conditions optimales avec un doublage intégral (EN/JP/langue Monster Hunter), de nouvelles animations notamment faciales et des sous-titres dans notre langue. Il ne manque plus que l’Ultrawide sur PC et on est au max ! Pour en revenir à la DA à proprement parler, dans les deux, c’est une pure réussite. On découvre des environnements variés, inspirés, et regorgeant de détails. Les monsties reprennent régulièrement un design de monstres connus voir iconiques, mais avec un design façon Stories qui séduit. Console comme PC, Capcom régale et nous on kiffe !

Le gameplay est une valeur sure avec une prise en main aisée, des combats tactiques dont on assimile les mécaniques rapidement. On est accompagné d’un monstie dans des affrontements tour par tour avec une Sainte Trinité en place : le rouge est plus fort que le bleu, qui a lui l’avantage sur le vert qui domine le rouge. Le second opus va un peu plus loin en apportant de nouvelles compétences ou la synergie plus poussée entre monsties et rider. Je propose un avis plus complet sur le 2, sur PC, ici même.

La sortie des deux Monster Hunter Stories sur un plus grand nombre de support permet à un public plus large de profiter de ces spin-offs qui possèdent un charme indéniable, une formule efficace et du contenu conséquent. On change radicalement de décor face à la série principale aussi bien en termes de DA, d’ambiance ou de style, mais c’est un vrai bol d’air, et la sauce prend superbement bien. Le second proposait une version déjà au point, pour en profiter dans les meilleures conditions alors que le premier n’était finalement dispo que sur un des supports « portables ». À présent, les deux sont logés à la même enseigne et surtout tout le monde y a accès avec la version premium. On valide !