Si on cause bullet hell, comment ne pas penser à Vampire Survivors ? Et pourtant, ce genre sous représenté voit arriver de nouveaux challengers dont Jotunnslayer Hordes of Hel ! Ça sort ce jour sur PC (Steam) en accès anticipé, et on en parle immédiatement. C’est signé Games Farm et ARTillery et ça en jette.
Jotunnslayer ne s’éloigne pas de ce qu’à créer la référence du genre et conserve les classiques du genre : vue isométrique, l’autoattaque régulière et les gains de compétences quand on ding un level. Vous connaissez Vampire ? Vous êtes en terrain plus ou moins conquis. Pourtant, Jotunnslayer entend ne pas « simplement » proposer un nouveau Survivor, mais bien apposer sa patte avec quelques options maison bien sentit comme une technique un cran au-dessus de ce dont on est habitué dans le genre. C’est plutôt joli, soigné et propre en plus de tourner sur des machines même modestes comme le Steamdeck où cela tourne comme sur une horloge ! La DA et le style nordique fonctionnent à merveille. Que ce soit le charadesign des classes (surtout le berserker), des dieux, ou même le bestiaire, tout est bon. J’adore d’ailleurs voir ce combo de créatures à diverses influences (des morts, des chauves-souris, des bestioles en tout genre, comme des Vikings en armure lourde, etc.) qu’on doit mettre à mort.
Comme dans les autres jeux du genre Bullet Hell, c’est en accumulant les victimes qu’on engrange de l’expérience et donc des niveaux. À chaque prise de level, on a le choix plusieurs options pour gagner un nouveau talent : un premier choix s’impose si on up notre classe ou une divinité (ou un choix entre deux divinités) et seulement ensuite on choisit l’une des trois options dispos (la concurrence est souvent sur direct trois options et basta). C’est soit un nouveau sort (actif, en auto) soit un passif, sachant qu’on ne peut équiper autant de talent qu’on le veut. Au lvl 11, on doit encore choisir parmi trois sous-classes pour toujours plus de profondeur. Entre les variations offertes en cumulant quatre classes, plusieurs armes (altérant l’auto attaque de base), 4 dieux, et moult capacités, la formule globale permet de varier suffisamment les plaisirs pour qu’on kiffe durant des heures, d’autant qu’il y a déjà 2 biomes sur 5 disponibles (une zone de glace, et une plus volcanique). On ne va pas trop spoil, mais il y a des surprises assez intéressantes dans tout ce que nous propose Jotunnslayer.
La base, comme dite, ne s’éloigne pas trop de Vampire, mais on dénote tout de même quelques différences comme une zone de jeu bien plus contenu et petit que la concurrence ou encore la présence d’une minimap qui indique les coffres au trésor, les ennemis uniques comme les gobelins dans Diablo, de quoi se soigner, mais surtout les objectifs qui sont clairement partagés ici. Selon le palier de difficulté choisi, on dispose de 10 min (ou plus) pour enchainer 3 missions (ou plus) avant le boss de fin de zone. On débute la game, et la première mission pop après quelques courtes de seconde. Il n’est pas rare qu’on ait d’ailleurs à choisir la quête du moment, répondant elle aussi à plusieurs difficultés (le butin suit la même tendance). Cela peut être la récolte de champignon, vaincre deux champions, survivre à un hiver extrême 1 min, etc. Si tout roule en difficulté normale, cela se corse vite quand on pousse les curseurs d’autant qu’on fait alors face à des monstres plus nombreux, forts, voir différents qu’en normal, etc.
Comme toujours, mourir signifie quasiment tout perdre (retour avec un personnage à poil, et peu de récompenses) alors qu’après un succès, on a des pièces et pierres d’âme en réserve avec lesquelles on achète des buffs persistants dans les arbres de talents, mais aussi des armes plus fortes. Plus on enchaine les parties, et plus notre avatar envoie du bois.
On enchaine assez facilement les parties, avec une formule simple et à la fois généreuse, efficace et rapide à prendre en main. On attendra bien entendu d’en voir un peu plus pour se prononcer définitivement notamment côté placement tarifaire, mais en l’état, Jotunnslayer nous a convaincus (GhOst en parle chez IGN, avec un avis partagé) et on veut voir la suite. Pour rappel, ça sort ce jour sur Steam en EA, prévu pour durer plus ou moins 6 mois.