[QUICK] Test Bluey : malgré un contenu soft, la magie opère

Connu des plus jeunes, le chien bleu Bluey débarque pour une première aventure vidéoludique à destination de nos bambins. On doit cette adaptation à Outrights games qui n’en est pas à son premier coup côté gaming enfants avec des titres comme Paw Patrol World, Dragons, ou encore Peppa Pig ou Gigantosaurus, des noms qui parlent à nos petits. Même si on essaie d’aborder le titre en adéquation avec la clientèle qu’il vise, Bluey laisse un petit coup de « pas assez » .

Le dessin animé met en scène Bluey, sa sœur Bingo et leurs parents Bandit et Chilli dans des aventures et scènes du quotidien. L’ambiance est toujours conviviale et joviale. Chaque histoire nous met face à une problématique, un « défi », une situation de la vie de tous les jours, mais qui trouve toujours solution dans la bonne humeur. Que ce soit du côté du ton ou l’atmosphère, l’adaptation vidéoludique tape dans le mille et respecte l’œuvre originale en tout point. Dommage de ne pas avoir les doubleurs VF de la TV, mais soyons déjà contents d’en avoir une (sauf pour le générique, mais je pinaille) d’autant qu’elle est de bonne facture.

On découvre des histoires qui parlent à nos enfants, qui les entrainent sous forme de chasse au trésor ou autres mini jeux. On rencontre tous les personnages phares du dessin animé. On parcourt la maison familiale sous format 2.5D ainsi que quelques autres décors en extérieur sans pour autant permettre trop d’exploration. C’est assez balisé, mais suffisant pour les jeunes. Le gameplay se veut également basique et simple, mais en adéquation avec la population visée. Visuellement, c’est très proche de la série, et là aussi, cela tape dans le mille. Mes enfants étaient ravis d’incarner des héros qu’ils connaissent dans un décor familier. Il y a bien quelques bugs, mais rien de méchant ou bloquant. 

On retrouve un format épisodique avec une même loop à chaque fois : le générique puis le gameplay libre où notre progéniture prend le relais quelques minutes avec quelques cinématiques ci et là. L’expérience se compose de 4 histoires, ne nécessitant chacune qu’un petit quart d’heure et c’est bien ici le point noir de Bluey. En une heure à peine, on a bouclé tout ce que le titre nous propose ce qui est clairement trop court (même pour son prix, 39,99e). Étrangement, le contenu annexe est aussi « riche » que la trame principale avec de nombreux collectibles à ramasser, prenant là aussi une bonne heure. On peut ensuite rejouer librement ces party games le tout avec de la coop locale.

Difficile d’en raconter trop sur un jeu si court en fait, et son seul reproche est clairement le rapport prix/contenu bien trop faible. Pour le reste, il faut garder à l’esprit que c’est un jeu pour enfant, et donc conçu dans cette optique. Le gameplay est classique et très basique, on n’a pas de mécanique avancée, mais la magie opère clairement sur de jeunes joueurs. Ils ont aimé joué des personnages fétiches, retrouver l’ambiance d’un dessin animé qu’ils adorent et ce, seul ou à plusieurs. Le respect de l’œuvre d’origine est validé à 110 %, la prise en main également, le public visé est conquis, mais encore une fois on trouve cela assez chiche en terme de contenu globale.